Tulum

Tulum est sur la route qui mène à Cancún, d’où part mon vol pour la prochaine destination.

Départ tranquille depuis Bacalar, je prends un bus ADO car il y a beaucoup de monde et je ne suis pas sûre d’être assise. Arrivée tranquillement et sous la pluie, la route n’est as longue.

Tulum est certes une destination touristique ; je voulais voir les très belles plages et les cénotes qui sont nombreux; il y a aussi des ruines. Nuria, une amie qui connaît bien le coin m’a dit qu’il y avait pas mal de choses à faire.

Je descends du bus et mon auberge n’est pas loin, je peux y aller à pied.

Tulum me fait tout de suite penser aux rues de Cancún, mais ses commerces sont plus rapprochés, ce qui donne une ambiance plus de “centre”. Je ressens bien vite une grande présence du tourisme américain. Des bars de sports côtoient les boutiques de souvenir. Ici, ce sont surtout les robes de fil de coton avec des nœuds de macramé, bar à mezcal (une sorte de Tequila), resto de hamburger etc... Tout ce que j’aime… Il y’a quand même de bon restos plus du coin…

Mais derrière cette très longue avenue digne de n’importe quelle rue de ville touristique, il y’a les petites rues qui ont pour beaucoup de magnifiques peintures murales de street art. Ici une boutique de tatouage, là, une buanderie, là encore un loueur de vespas… Il y a une autre ambiance et une autre énergie, plus d’ici...

J’ai réservé au Free-lance Hostel qui est vraiment très agréable, une bonne ambiance et quelque interaction avec les volontaires, tous charmants.

J’ai réservé pour deux nuits mais dès le soir même, je réserve pour une troisième nuit. J’aimerai vraiment me reposer, récupérer du voyage du Guatemala et rester un peu plus que la normale. Il me reste une semaine avant mon départ ; je verrai plus tard ce que je veux faire.

L’auberge est vraiment bien, presque neuve avec des salles de bain de béton ciré et de larges lits confortables. Pas de locker… mais assez d’espace pour littéralement vider son sac. Ce qui est top. La cuisine est très pratique et je vais m’en servir car les prix ici sont beaucoup plus élevés que les villes que j’ai visitées ; même Cancún - enfin pas la zona hotelera…

Dès le lendemain, je pars faire la visite des ruines de Tulum qui ressemble plus à Disney land qu’autre chose. J’ai même l’impression que les constructions ne respirent plus ; elles ne dégagent pas grand-chose. Deux choses très positives ; les ruines donnent sur la mer, ce qui donne une perspective magnifique. Je suis assez déçue mais je savais à quoi m’attendre. La deuxième chose est que vous avez un accès à la plage depuis la zone archéologique ; l’un environnement charmant, palmiers, bananiers et énormes iguanes. Après un bon moment à marcher, j’arrive sur un chemin qui mène vers la plage. O merveille des merveille, sable blanc et mer cristalline… Le tout avec des Beach club parsemés et silencieux, c’est assez sauvage et magnifique. Je m’installe sur un lit de plage avec une eau de coco que je bois directement du fruit et je passe de la baignade au soleil, ombre, baignade, soleil… Il y a pire... c’est le paradis…

Je vais vraiment me reposer car je suis là pour ça. J’avais lu avant de partir qu’il faut savoir s’arrêter de temps en temps car seulement le fait d’arriver à un nouvel endroit, s’adapter, nouveau lit, nouvelles personnes, cela fait beaucoup.

Je prévois une visite de cenotes. J’ai déjà fait 3 à Valladolid, je ne vais pas non plus en faire beaucoup car il y a pléthore à Tulum.

Je vous laisse ici deux sites web sur tous les cénotes de Tulum et qui est très bien faite

https://fr.mexicokantours.com/post/notre-guide-des-meilleurs-c%C3%A9notes-autour-de-tulum.

https://www.blog.secretoo.com/mexique/cenotes-tulum/

Mon choix se porte sur le cenote del Corazón del Paraíso qui est peu fréquenté et proche du centre, je peux y aller en colectivo.

C’est une arrivée sur un chemin d’un km environ, le cenote et en pleine jungle, il est très verdoyant. C’est un cénote à ciel ouvert d’une eau si transparente qu’on voit les poissons et le fond qui peut faire plusieurs mètres. C’est une vue paradisiaque. On peut louer un masque sans tuba.

C’est une ambiance familiale, on peut apporter son pique-nique. Je rencontre un couple d’Argentins très sympas qui sont là les 40 ans de leur fille qui travaille à Tulum.

Grande question : je reste ? je pars ? La prochaine destination avant Cancún est Playa del Carmen. Je ne veux pas retourner à Cancún, j’ai vu quelques photos de Playa del Carmen, c’est encore plus touristique qu’ici et Tulum n’est qu’à 2h en bus de l’aéroport… Je décide de rester les derniers jours ici. Il y a une belle ambiance partout, je commence à connaître pas mal de personnes.

Demain, j’essayerai la plage de la zona hotelera. C’est une très longue “rue” avec des hôtels plus beaux les uns que les autres et qui donnent directement sur la plage.

Certains demandent une somme pour la journée, que vous “récupérez” en consommation. Le cadre est à l’égal que les plus belles cartes postales. J’écoute automne, une volontaire de l’auberge et je m’arrête au Zébra. Le service est impeccable, on me propose gentiment un lit qui n’a personne devant et j’y passerai la journée. J’ai mangé un des meilleurs ceviches.

Départ 16h30 et en réglant, je vois un changement subtil des touristes et comportements. Depuis le matin, c’est plutôt familial et en regardant, je vois une famille américaine des petits enfants au grands parents qui commence à commander des cocktails avec délectation. Les parents sont liftés, repulpés remusclés re-re-re de tout ce qui est possible. Leur tenue est impeccable et élégante, pas vraiment pratique pour la plage... Je n’entends plus de cris d’enfants qui sont partis prendre la douche. La fin de la journée est encore loin, même si le jour tombe à 18h, il reste encore du temps.

Ici et maintenant, sur cette plage et à cette heure, on n’est plus en maillot pour se baigner mais en maillot pour clubber, on jour sur le beau, l’esthétique est omniprésent.

En repartant par la mer, je vois un changement non de décor mais de personnes formant le décor. Des robes sans en être, les hommes en bermudas torse-nu (il faut montrer les abdos et le résultat des heures de muscu), des maquillages corporels dorés de style Égyptien, des strass sur un visage… Quelques hôtels commencent à souffler de la musique de club, qui sonne le glas des bains de familles encore dans l’eau et qui s’apprêtent à partir.

Je prends le temps de vous décrire cette scène car le tempo était parfait, une vague humaine d’un autre style a envahi la plage pendant que la première partait tranquillement.

Je reviendrai sur la plage “publique” une autre fois ; même si vous n’allez pas aux ruines, il faut un billet de préservation de l’environnement que vous achetez avant les ruines et vous prenez ensuite le chemin de la plage. Je pars cette fois-ci avec Donata, une Polonaise rigolote qui vit à Berlin et nous passons la journée là-bas.

Les jours s’égrènent dans la quiétude ; je reprends une routine que j’avais perdue, Pilates et Yin Yoga le matin pour la plus grande satisfaction de mes fibres musculaires. Un verre avec des amis de route pour dire au revoir car c’est le grand départ, après 6 semaines au Mexique et quelques centaines de kilomètres, je me prépare également mentalement pour l’arrivée en Asie, autre continent, autre énergie, autre nourriture physique et spirituelle.

Quelques restos dans la foulée que je recommande à Tulum

Uno, resto japonais

L’Amaranto, pancakes sans gluten ni lait, les meilleurs jus frais mais aussi risotto sans lactose et la meilleure omelette Mexicaine

Resto de la rue de l auberge qui fait l’ange avec l’avenue principale, il n’est pas sur Google Maps, assez cher mais succulent

J’ai mangé une glace à l’Aldo, cela faisait une éternité que je n’en n’avais pas mangé chocolat noir et datte, un vrai régal

Il y en a bien sûr pour tous les goûts mais j’ai vraiment aimé ces restaurants-là.

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