Kuta, Lombok
Direction Kuta Lombok, jolie plage et un hôtel très sympa le “Jane Porter” qui est situé sur les collines, dans une bulle verte de palmiers et de bananiers, tout ce que j’aime. L’hôtel est très confortable, 3 par chambre, lits larges, tout est très joliment décoré et neuf. Un espace de salon qui distribue les chambres. Une piscine et une salle à manger toute ouverte agréable, que demander de plus! Il me reste trois jours avant de repartir vers Jakarta.
J’ai également choisi cette destination qui n’est qu’à une demi-heure en voiture de l’aéroport.
Check-in et farniente, demain j’irai me promener mais aujourd’hui, je lézarde au soleil, écris et travaille un peu aussi et me remets doucement des kilomètres parcourus de la dernière étape.
Kuta est située au sud de Lombok et borde la mer. C’est encore un village de pêcheurs mais, également une destination qui bouge, on voit des constructions partout, de resorts en tout genre. C’est un spot prisé par les surfeurs et surtout, idéal pour les débutants. Les vagues sont assez loin du rivage.
Je pars à la découverte de la ville; je descends le chemin de terre sur quelques centaines de mètres, à cette époque, il pleut encore la nuit, a heures assez fixes, ce qui est pratique!; La pluie rend le chemin boueux au matin et finit par sécher le soir avant d’être à nouveau imbibé le matin, comme un cycle naturel…
Arrivée sur la route principale, je vois des spas faisant place à des restaurants de cuisine occidentale, pubs et boutiques de surf et de vêtements “design”. Les rues sont larges, je descends lentement vers la plage. J’arrive sur le village de pêcheur qui donne sur la plage avec une allée pavée que j’emprunte. Le tout est arboré et vraiment agréable. La plage est magnifique, de sable blanc, je ne m’en lasse pas. Elle est entourée sur les côtés de collines boisées. L’eau n’est pas aussi transparente qu’aux Gili par exemple mais elle est très belle.
Je vois sur le chemin une magnifique sculpture en bois qui parait tribale, une sorte de totem oublié sur le chemin (ou pas…, je reste en admiration sur la dextérité du sculpteur).
Arrivée à la fin du village, je continue sur la plage et je suis vraiment étonnée de ne voir presque personne. Il fait certes très chaud mais je compte en tout, 7 personnes et nulle âme dans l’eau…
Je pars me baigner et je comprends pourquoi il y a si peu de nageurs, on s’enfonce profondément dans le sable au niveau du rivage et on arrive très rapidement à une certaine profondeur dans la mer, à contrario du reste des plages que j’ai pu visiter en Indonésie.
C’est quand même un vrai bonheur. Je poursuis ma découverte, vers un endroit qui ressemble à une cachette de pirates et j’arrive à un resort qui propose de grandes chaises longues sur la plage et des sofas côté piscine. J’y resterai toute la journée, baignade et déjeuner de rouleaux de printemps.
Le reste de la ville n’a aucun grand intérêt mais je suis contente de ce dernier arrêt, dernière plage indonésienne dans un cadre idyllique.
Retour à l’hôtel et départ le lendemain midi vers l’aéroport pour arriver a Jakarta. Je passe le reste de la journée à faire quelques achats nécessaires pour le voyage car je ne sais pas ce qui se vend au Cambodge. Je retrouve mes repères et termine en apothéose par un superbe traitement de réflexologie, la vraie technique Chinoise car tout le monde propose ce massage qui n’a pas vraiment à voir avec ce soin thérapeutique ancestral.
Destination Phnom Penh, j’ai dû attendre environ 2h pour enregistrer les bagages, peut-être est-ce dû au fait que nous soyons deux jours avant Noël….